Nucléaire non merci (comptine)

D’après un texte de Jacques Frier

 

Si vous allez à la campagne,

En la douce France,

Si vous allez à la campagne,

Deux cas se présentent :

Ou vous croisez (bis)

Un' bous' de vache (bis)

Ou vous croisez un' bous' de vache,

Ou vous n'en croisez pas.

 

Dans l' cas où vous n'en croisez pas,

C'est sans importance ;

Mais supposons qu' vous en croisez,

Deux cas se présentent :

Vous la voyez (bis)

Ou, préoccu- (bis)

Vous la voyez, ou préoccu-

, vous n' l'avez pas vue...

 

Si vous la voyez, forcément,

C'est sans importance ;

Mais si vous ne la voyez pas, 

Deux cas se présentent :

Ou vous mettez (bis)

Le pied dedans (bis),

Ou vous mettez le pied dedans,

Ou le pied à côté.

 

Si vous mettez l' pied à côté,

C'est sans importance ;

Mais si vous le mettez dedans,

Deux cas se présentent :

Ou vous glissez (bis)

Malavisé, (bis)

Ou vous glissez, malavisé,

Ou vous ne glissez pas.

(Parlé) Dites, il fait froid, là, non ?

 

Si alors vous ne glissez pas,  

C'est sans importance,

Inversement, si vous glissez,

Deux cas se présentent :

Ou vous cassez (bis)

Vos œufs, ou vous (bis)

Ou vous cassez vos œufs, ou vous

Ne cassez rien du tout.

(Parlé) Berde, za gaille, izi, don ?

 

Béddons gue bous les gazez bas,

Z'est zans imbordanze ;

Bar gondre zi bous les gazez,

Alors bas de geanze

Adieu beaux, bag's (bis)

Gojons, goubées (bis)

Vallait bas beddre dous bos œufs

Dans le bêbe badier !

(Parlé) Ah ben boi j'ai bris la grèbe, en geandant !

Et alors vorzébent, j'ai bas bien geandé ! Vlude !