Les prés de France

(Green fields of France – 1976 – Eric Bogle)

Hommage aux morts de la 1ère guerre mondiale

 

Comment vas-tu jeun’ Willie McComb

Puis-je m’asseoir là auprès de ta tombe 

Et méditer au soleil d’été

J’ai tant marché que je suis épuisé

Je lis sur cette pierre que tu avais vingt ans

Quand on t’a sacrifié dans un grand bain de sang

J’espèr’ que ce fut bref que tu n’as pas souffert

Ou bien as-tu, Willie, vécu un long calvaire

 

Refrain :

T’ont-ils rendu hommage en quelques mots sincères

Etaient-ils attristés quand ils t’ont mis en terre

La flûte a-t-ell’ joué ton refrain favori

Celui qui te parlait des fleurs de ton pays

 

As-tu quitté une bien-aimée

Gardant au cœur ton image enchâssée

Et pour qui même s’il y a bien longtemps

En son cœur fidèle [tu as] toujours eu vingt ans

 

[Ou es-tu] un inconnu qui n’a pas même un nom

Une photo jaunie au fond d’un vieux carton

Oubliée pour toujours, s’effaçant peu à peu

Sur laquelle personne ne posa les yeux

 

Au refrain

Le soleil luit sur les prés de France
La brise souffle et les fleurs des champs dansent

Plus de tranchées, de champs de bataille

Plus de barbelés mais des champs de semailles

 

Mais dans ce cimetière qui est un peu d’Irlande,

Des milliers de croix blanch’s témoignen’ et nous demandent

De n’oublier jamais ces hommes de vingt ans

Que des chef’ enragés ont fauché dans les champs

 

Au refrain