Carrigfergus
(Trad.
18ème)
Souvent je songe
à Carrigfergus
Là où le château veille la mer
Alors sur
l’aile d’un oiseau véloce
Mon rêve franchit
les flots déserts
Et je
retrouve mon âme d’enfant
Et je revis mes
amours d’antan
Mais je
m’éveille et la nostalgie
M’emplit le cœur d’une sombre nuit
Je suis si loin
de Carrigfergus
J’ai peur qu’un
jour / j’en oublie l’histoire
Mes
souvenirs fragiles de gosse
Se voilent
déjà dans ma mémoire
Et si je
sais que tu étais jolie
Ton doux
visage s‘estompe pourtant
Puisse une
fée d’un peu de magie
Te rappeler /
à moi / un instant
La mer est
vaste et le ciel immense
J’ai bu ce
soir / plus que de raison
Mes yeux se
ferment, incertain je pense
Au jour où
je vais / revoir / ma maison
Bientôt je
sais / les jours me sont comptés,
Je la ferai
/ cette traversée
Pour te
rejoindre à Carrigfergus ) Bis
Sous les pierr’s
noires qui couvrent les fosses)