Il
passa…
Il passa ! J'aurais dû
sans doute
Ne point paraître
en son chemin,
Mais ma maison est sur
sa route,
Et j'avais des fleurs
dans les mains.
Il parla ! J'aurais dû
peut-être
Ne point m'enivrer de
sa voix ;
Mais l'aube emplissait
ma fenêtre,
Il faisait avril dans
les bois.
Il m'aima : j'aurais dû
sans doute
N'avoir pas l'amour
aussi prompt ;
Mais hélas !
quand le cœur écoute,
C'est toujours le cœur
qui répond.
Il partit : je devrais
peut-être
Ne plus l'attendre et
le vouloir ;
Mais demain, l'avril va
paraître,
Et sans lui, le ciel
sera noir.